La psychologie holistique
Holistique vient du terme « holos » qui signifie entier, global. La science, le monde médical « moderne », la psychologie, fractionnent et isolent tellement leurs spécialisations qu’ils en perdent la vision globale, et le simple bon sens avec. Les enjeux financiers sont là aussi, prenant le pas sur la santé, noyant le patient dans des procédés compliqués pour justifier le prix à payer. Cependant, en interrogeant et visitant les interactions entre les différents aspects de l’ individu, il est à nouveau possible de remettre l’être au cœur de l’humanité.
Les sciences, la sociologie et la philosophie ont d’abord commencé à nourrir ma compréhension du monde, de l’être humain. Rapidement les arts, et particulièrement la poésie, m’ont ouvert à une compréhension plus complète du monde et de l’être humain, bien moins froide que celle des sciences et des sciences humaines, car elle passait par le cœur et l’intériorité humaine.
Formé à la psychanalyse De Freud et Lacan, j’ai finalement opté pour celle de Jung, qui à mon sens donne une vision plus complète de l’individu. De plus, ma formation interculturelle m’a ouvert à l’articulation entre des cultures à première vue incompatibles (médecine conventionnelle face à la médecine traditionnelle, etc).
Puis, au cours de mes formations thérapeutiques personnelles, j’intégrai le modèle de la psychologie Humaniste (mon modèle principal aujourd’hui) ainsi que des éléments de Gestalt. Je découvrais par la médecine traditionnelle que le corps n’est pas qu’un amas de chaire (biologie), mais qu’il est aussi traversé par des courants d’énergies qui peuvent parfois se bloquer et causer des maladies (médecine amazonienne, chinoise, …) et ce à cause d’émotions douloureuses qui ont été refoulées (psychologie clinique).
Je poussais un peu plus loin, et m’intéressais à la sagesse de différents courants spirituels traditionnels, en m’axant sur les pratiques corporelles associées. Je retrouvai un mode de soin et d’apprentissage provenant de l’intérieur de soi, tout comme les thérapies psycho-corporelles (respirations holotropiques) auxquelles j’avais participé. Ces expériences restent un plus pour ceux qui pratiquent une religion ou une spiritualité. La psychologie de la santé a démontré un réel effet de ces pratiques sur le bien-être, mais je vois en séance que c’est aussi le lieu de projections inconscientes qui peuvent nous empêcher d’avancer.
Ces thérapies psycho-corporelles m’ont aussi montré l’importance primordiale du corps pour évacuer les émotions négatives, et m’ont formé à utiliser certaines techniques qui en sont issues : des outils thérapeutiques très simples pouvaient s’avérer les plus puissants et les plus efficaces. Nous étions loin des théories parfois immensément complexes de l’université, mais qui n’aidaient pas plus les patients dans leurs difficultés, les emmêlant parfois même encore plus.
C’est donc à 36 ans que je rassemblais tous ces éléments dans une psychothérapie holistique, dans le but de servir la simplicité et la profondeur, accompagné -je l’espère- d’un peu de sagesse.
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